Quand je regarde le liste des minimalistes globe-trotteur, je suis fasciné devant tant de simplicité et presque, oui je l'avoue, parfois envieux. Néanmoins, étant parti plusieurs fois en voyage en partielle ou totale autonomie, je reste sceptique sur le nombre restreint d'objets qu'ils possèdent et leur finalité. Il est important de bien assimiler une possession à un besoin.
Je m'explique, si vous prenez le contenu des sacs à dos de colin wright
Je m'explique, si vous prenez le contenu des sacs à dos de colin wright
Il possèdent 55 objets sa liste est très intéressante et m'inspire encore aujourd'hui mais force est de constater que ces 55 possessions ne le rendent pas du tout indépendant de ses besoins. Il est libre de ses mouvements et c'est très important mais pas fortement indépendant. Regardez : pas de duvet, pas de réchaud ni même une assiette, même pas un couteau suisse pour couper une carotte...Pourtant Collin dort et se nourrit comme vous et moi(enfin j'espère!) Cela implique que colin est obligé de louer des objets pour satisfaire ses besoins (un lit, un four ou aller au restau tous les jours...) Alors certes il est libre d'aller où bon lui semble mais il a bel et bien des contraintes qui se traduisent toujours par l'argent : de l'argent nécessaire à la location de ses besoins. Est-ce l'idéal? pas si sûr...Lorsque j'étais étudiant, je louais un meublé, oh pas grand chose comme meubles : une table, 2 chaises, un clic-clac, 6 assiettes, 6 verres, 6 couverts, une casserole, deux serviettes...Le montant de la location de ces meubles apparaissait dans ma quittance de loyer : 175 € par mois soit 4200 € pour les 2 ans où je suis resté dans l'appartement alors que concrètement il y en avait pour 1200 € maximum à l'achat...Bilan plutôt que de m'acheter des meubles et de la vaisselles pour 1200 € (quitte à les jeter en déménageant), je les ai loué et ça m'a coûté 3000 € de plus! La belle affaire!!! en conclusion, je dirai qu'il est essentiel de considérer ses locations comme finalement ses possessions car l'un comme l'autre correspond à un besoin! Il est illusoire et parfois financièrement aberrant de penser que la location vous libère systématiquement de vos possessions, tant qu'elle répond à besoin vital ou essentiel pour vous. Ce qui compte c'est bien le non-attachement à vos possessions : l'important c'est d'être capable de vous en défaire dès qu'elles deviennent un frein à votre liberté...
je suis d'accord. Si ce sont des objets qu'on utilise quotidiennement, il est ridicule de ne pas les posséder. pour ma part, je veille à les choisir petits, légers, pliables et surtout en un seul exemplaire! Colin wright est un minimaliste extrême, on l'admire, mais personne ne peut vivre réellement comme ça, c'est un espèce d'idéal vers lequel on tend (et puis, entre nous, je pense qu'il omet des choses...)
RépondreSupprimeraemi
Tout à fait; La question à se poser lorsqu'on doit se séparer d'un objet c'est "Est-ce que j'en ai besoin?". Si la réponse est "Oui", alors l'objet en question compte, même s'il n'est pas dans le sac à dos. Car finalement, vivre en dépendant d'objets appartenant à d'autres, est-ce vraiment la liberté?
RépondreSupprimerça a quelque chose qui fait rêver de se dire je ne possède rien, je loue tout... mais on peut avoir des revers de médaille quand on paye 10 fois plus cher pour un service que si on avait acheté un simple outil pour réparer soi-même par exemple!
RépondreSupprimeraemi
Pas mieux!!! c'est comme le sempiternel exemple que je prends : la laverie automatique contre la machine à laver personnelle : je garde ma machine :-)
RépondreSupprimerJe ne compte plus depuis longtemps je crois que l'on pourra jamais faire comme son voisins. Nous n'avons pas les mêmes besoins. A défaut de pouvoir me séparer de certains objets, les choisir au mieux pour soit et polyvalent si possible. Il est utopique de vivre avec moins de 10 objets si on vie en ville ou en campagne. Peut être cela fonctionnerait-il à l’abri dans un lieu de retraite dans un temple ou un monastère.
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