RETOUR SUR MON HISTOIRE : PREMIER BILAN

Je n'arrive pas au terme de mon expérience minimaliste, j'arrive au terme de mon désencombrement, qui n'est qu'une partie du minimalisme, le blog ne va s'arrêter, j'ai encore des choses à écrire sur les possessions comme sur le minimalisme : vous êtes rassurés? (oh le prétentieux)

Alors le bilan de cette expérience!!!! il est surprenant et à plus d'un titre d'ailleurs. En fait, ce je retiens surtout c'est que ce n'est bizarrement pas le nombre d'objets que vous possédez qui est important mais la place, le volume et le poids qu'ils prennent! Il est facile d'entretenir, de protéger, de déplacer, de ranger, de confier, de chérir et de profiter d'un objet dans un tient dans le creux de votre main! et par extension dans un sac à dos ou une simple armoire : le concept du volume/poids est trop souvent négligé par les minimalistes alors qu'il est capital...peut-être qu'il est négligé car évident pourtant c'est fondamental d'en prendre conscience : pour un minimaliste c'est plus aisé de jouer de l'harmonica que du tuba, d'avoir des livres de poche plutôt que des encyclopédies au format A4, de posséder 100 timbres de collection que 4 voitures anciennes. Ce qui prend moins de place est moins contraignant, c'est un fait! On en arrive donc à la première conclusion : ce n'est pas le nombre qui compte mais le volume de la totalité de vos objets et de ce constat découle : vos objets personnels doivent être petits, compacts (sans nuire bien sûr à leur fonctionnalité), les gros objets tels que les meubles doivent être strictement utilitaires (comprenez que vous devez en réduire le nombre à la portion congrue et n'y avoir aucun attachement) : n'y investissez en conséquence que peu d'argent. Moins de volume, c'est plus d'espace de vie, moins de volume de possession, c'est moins d'espace nécessaire...

Dès lors le comptage est-il un non-sens, si seul le volume compte! Non car le comptage est un excellent moyen de réfléchir et définir ses essentiels et de réduire de facto, par le désencombrement qui en découle, le volume global de vos possessions.

Cependant et avec le recul, je pense que le défi "vivre avec tous mes objets qui rentrent dans une unique armoire d'un mètre de large par deux mètres de haut (ou un sac à dos de 100 litres)" à plus de sens minimaliste que "vivre avec 100 objets".

Sur un plan personnel, que du positif : quel plaisir de tout ranger en 5 minutes, de faire le ménage en 10, de faire des économies non pas pour épargner mais pour investir dans ce qui est essentiel, de connaître ce qui est important, de savoir ce dont on peut se passer sans crainte, d'être libre de ses mouvements, de ne plus rien cherché ni perdre, quel repos visuel et mental de vivre dans un espace rangé, épuré, dégagé, quelle liberté de savoir que demain, on peut partir où cela nous chante sans le boulet de nos possessions...